Stérilité ou incompatibilité génétique, quelle que soit la raison qui justifie l’adoption, actuellement, on constate une forte hausse de nombre de demandes d’adoption en France. Mais, quelle est vraiment la portée de l’adoption chez l’enfant adopté ? Trouvez ici les réponses à cette question.
La filiation
Une adoption permet d’établir la filiation. Toutefois, sa portée varie qu’il s’agisse d’une adoption simple ou d’une adoption plénière. L’adoption simple établit une double affiliation c’est-à-dire la filiation biologique et la filiation adoptive. En revanche, c’est la famille adoptive qui jouit de l’autorité parentale. L’adoption plénière, quant à elle, coupe tous les liens de l’adopté avec sa famille biologique. Ainsi, l’adopté va figurer au rang des descendants de ses parents adoptifs.
L’obligation alimentaire
Il découle de la filiation une obligation alimentaire sur l’adopté. Toutefois, si la famille adoptive ne remplit pas cette obligation, il appartient à la famille biologique de s’en charger. Il est important de noter que l’adoption plénière fait disparaitre toutes les obligations entre l’adopté et sa famille d’origine. Seule l’interdiction de mariage subsiste.
Le droit à la succession
L’adopté est assimilé à un enfant légitime suite à l’adoption lorsqu’il est question de succession. L’adoption plénière fait perdre les droits successoraux à l’adopté vis-à-vis de sa famille biologique. En revanche, l’adopté garde son droit à la succession suite à une adoption simple.
Le droit à la nationalité
L’adopté acquiert automatiquement la nationalité de sa famille adoptive s’il s’agit d’une adoption plénière. L’adoption simple, par contre, ne confère pas la nationalité des parents adoptifs à l’adopté. Néansmoins, ce dernier pourra le réclamer s’il est mineur et qu’il réside en France. Pour ce faire, il devra saisir le tribunal d’instance pour faire valoir ce droit.
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